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« Toute l'équipe du Dreadcast Network se réunit pour vous souhaiter une agréable lecture. »

- La Direction du DCN

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Edito

 

« Nous serons jugés à l’épreuve des faits »

L'humanité à toujours été source d'inspiration et de curiosité. La preuve, elle a su s'adapter à ce milieu Hostile. Certains parlent d'îlot de survie, d'autres de boule à radiation.

 

L'espèce humaine était condamnée à disparaître, mais comment un monde dans lequel la dissidence, la cruauté, l'auto-suffisance peut-il perdurer ? Soyons pessimistes, regardons l'évolution de nos ancêtres, nos étagères pleines de pensées, de grands "hommes", biologiste, politiciens, philosophes.

 

Les diverses créations qui se sont vues réalisées au fil des temps comme ce fameux parc qui nous fait découvrir l'aspect de la nature. L'information circule d'ère en ère, la connaissance moins. Il est temps de prendre conscience, afin de faire perdurer ce que les géants avant nous ont bâti.

 

- Dux Calypso Melicerte Warner

La bienveillance de l'Empire via Son Pardon

 

Le Duumvirat

 

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« Pour servir l'Imperium, l'Individu doit s'effacer derrière sa fonction »

- Dux Shivah Windrunner

La formation au journalisme vous interesse ? 

Le DCN tient à remercier toutes les personnes ayant bien voulu apporter leurs témoignages et plus particulièrement la DI Galadrielle, ainsi que les civis Aerøn et Agramf.


C'est parfois dans la chute que l'on apprend à mieux se relever et cela, l'Imperium et Son enseignement débonnaire l'ont bien compris et assimilé. Si s'entêter dans l'erreur apparaît comme un aveuglement détestable, il est heureux de voir que l'égaré peut revenir, abandonnant sur le seuil son orgueil et faisant acte de contrition, dans Sa Lumière afin de racheter ses fautes vis à vis de l'Empire. Cette seconde chance n'est pas anodine, c'est un don effectué par l'entremise du Duumvirat et de son programme de réinsertion.

 

"Tout le monde peut faire des erreurs, dans sa vie... Mais l'Empire, lui, n'en fait jamais. Il est conçu pour. Si quelqu'un s'en rend enfin compte, et est prêt à se remettre en question, à faire des efforts, à demander pardon, et le prouver... il a le droit à cette nouvelle chance, que l'Empire lui offre, dans sa grande bonté."

 

Aerøn

 

Galadrielle a été formidable, elle m'a accompagné et soutenu du début à la fin, en moins de deux heptades, j'ai retrouvé ma citoyenneté avec 20 points civiques à récupérer. Je ne pouvais rêver mieux.

Les valeurs sur lesquelles je me suis fondé ? L'honneur, la fierté et le désir de retrouver tous mes droits.

C'est sur cette chance que nous souhaitons revenir aujourd'hui afin de comprendre qu'il ne peut y avoir de pardon sans humilité, qu'il ne peut y avoir d'égarement sans voie éclairée. Nombreux sont ceux à avoir fait l'expérience de la réinsertion : on dit que ce passage est parfois rude, parfois simple, parfois rapide, parfois inoubliable. Mais il est toujours éminemment significatif de ce que quelqu'un peut prouver à l'Empire et aussi à lui-même. Car arpenter le chemin de la rédemption n'est jamais anodin.

"Certains rebelles repentis sont ultra motivés, ils savent la chance qui leur est donnée alors il faut continuer à les motiver. Certains impérialistes déchus sont dans le même cas, ils se rendent compte de la gravité de leurs erreurs et donnent tout ce qu'ils ont dans leur réinsertion."

Si c'est un chemin parcouru par force volonté du sujet, c'est également une relation éphémère qui s'établit entre le réinséré et le Duumvir qui le suit. Une sorte d'alchimie, de collaboration afin de recouvrer ferveur au service de l'Empire. La mission de Duumvir est sacerdotale, et on peut découvrir, en entendant chaque acteur du programme, qu'il y a un véritable soucis de conseils, de bienveillance, d'attention envers l'acivis ou l'ex-rebelle. C'est donc sur deux personnalités impliquées et motivées que reposent les chances de réussite. Et quoi de plus naturel quand on sait combien le mérite est au coeur de nos engagements impériaux.

 

Quelle plus grande motivation justement que les valeurs inspirées des enseignements d'Imperator ? Le processus de réinsertion peut paraître parfois semé d'embûches et repose somme toute sur bien plus que les tâches à effectuer : "Les dons d'habits, de neuvopack et de produits pour le QI sont la chose la plus facile d'accès mais en aucun cas un signe de réengagement dans la vie du secteur. 

De plus les DI ont du mal à trouver des tâches à donner à faire aux résidents en dehors d'un nettoyage de cuves au STV ou d'une intervention technique dans une OI. Ça manque de variété." Des tâches aisées mais pas seulement, tout dépend sans doute du choix de l'OI. Par exemple, le Militarium donnera une implication beaucoup plus physique et périlleuse. Toutefois, la motivation ne gît pas seulement dans un emploi temporaire, rappelons que la Foi, l'engagement, ainsi que la bonne volonté reposent sur des convictions qui se doivent d'être profondément ancrées. Et c'est justement au Duumvir qu'il incombe de trancher sur l'implication et la persévérance déployées par le réinséré. "Tout citoyen se doit d'avoir une foi inébranlable en l'Empereur, d'être doté de civisme, de respecter autrui et la hiérarchie, l'aide à autrui, la défense contre les hérétiques et le don de ses capacités, quelles qu'elles soient, au profit de l'Empire." Qu'importe au fond l'épreuve, chacun saura recouvrer grâce à ses atouts et sa pugnacité la citoyenneté, qu'il s'agisse d'anciens rebelles souhaitant bénéficier de Sa lumière ou d'Impériaux ayant connu un accident de parcours.

"Une fois obtenue leur citoyenneté, et notre confiance, à tous, les réinsérés sont en général presque plus motivés que nous. Même un ancien rebelle, une fois réinséré, devient Impérialiste, le temps de réinsertion lui ayant appris, montré, ce que c'était. C'est peut être un peu plus long et dur pour eux mais ceux qui y arrivent, je les sens pas plus différents que nous, natifs d'ici."

Pour conclure, le pardon accordé est un don qu'il ne faut en aucun cas négliger. Lorsque la société condescend jusqu'à savoir dessiner l'enclave où la Rédemption sera maîtresse, il n'est pas possible que l'obscurantisme la pervertisse. Et comme toute chance, il incombe à chacun de savoir la saisir au bon moment.
 

Pigiste Wilde Iskandar, pour le DCN.

« Avez vous remarqué que cette page est pleine d'interactivités ? N'hésitez pas à cliquer partout ! »

Des changements dans le Codex Penal. Consultez dans les plus brefs délais l'espace matriciel de la CDL.


Nul n'est censé ignorer la loi.

L'Imperium: Son Histoire et Ses valeurs

Une conférence animée par le Dux Calypso Melicerte Warner. Plus d'infos sur le canal de l'académie


 

Cinquante nuances de vert

« L'extérieur est à la fois un endroit fascinant et traumatisant. 
Une beauté utopique nappée d'un danger envahissant. 
 »

 

C'est un peu cette rose qui, si belle soit-elle, cache sous sa fleur l'épine de la douleur. Nombreuses furent les expéditions menés à ce jour, et bien qu'assez peu d'informations transitent à ce sujet, les retours globalement perçus par la population sont semblables :L’extérieur est sans doute un danger encore plus grand que celui que représente les ennemis du bloc est. -Dans le sens où, là où nous avons appris à nous défendre contre les guérillas proposés par la rébellion, les invasions exogènes sont toujours meurtrières-

 

C'est donc avec une certaine appréhension que la population s'est déplacée pour assister à l'inauguration du Parc Impérial, un endroit où, s'il reprend les codes du retour au naturel, dénote fortement avec ce que l'on a pu énoncer de l'extérieur. C'est l'aboutissement d'un projet de longue date qui vient se terminer à ce moment, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat demeure impressionnant. 

On a tôt fait de se perdre là dedans, et c'est peut être le seul bémol que l'on peut reprocher à la structure, un manque de signalisation pour se situer. Et dès lors, pas question de quitter les chantiers de terre synthétique, sous peine de vivre à l'état sauvage plastifié pendant quelques heptades, le temps qu'on vous retrouve désœuvré et affamé. 

Pour le reste, l'ouvrage est impressionnant. L'imposante fontaine forge le respect, tandis que les différents endroits que composent le parc répondent à aux besoins de ceux qui recherchent la tranquillité, la convivialité. Mais nous nous devions de découvrir les tenants et les aboutissants de cet endroit qui, sous ses airs de tranquillité, fut un travail de longue halène.

Délégué Adjoint du DCN Oeclyde Ganicus (vert) interviewe la Déléguée du Cercle de l'Orient Ethayel Méléna Clot (noir)

Dux Méléna Clot, le parc Impérial est l'un de vos derniers projets à l'Ambassade. D'où tire t'il son origine et quelles ont été les difficultés rencontrées ?

Il y a eu plusieurs raisons et origines à la construction de cet édifice. La première est simple. L'Imperium manquait, à mon sens d'un lieu de vie, simple et chatoyant. Un lieu qui ne serait ni un bar, ni un lieu d'art, de connaissance ou d'éducation.

 

 Et est-ce que tout l'environnement est naturel, ou tout est artificiel comme les pots de fleur en plastique qui parsèment la ville ?

 Ce sont des végétaux artificiels. Dans un climat artificiel. L'eau de la fontaine elle-même n'est pas potable. Ce qui est à l'extérieur de nos murs doit rester dehors. C'est un danger. Les végétaux synthétiques présents ici sont des modèles exclusifs, mais ils restent synthétiques. Il y a d'autres raisons, mais elles sont bien plus techniques.

 

 Justement.. Vous parlez que ce qui est à l'exterieur doit rester dehors. Sur quoi vous êtes vous basé pour reconstituer cet environnement ? Quel fut le materiel de base ?

Des matériaux issus de nos industries décoratives, des commandes précises ont été faites, tout simplement.
Je n'ai pas la composition synthétique de chaque élément, c'est vraiment un détail.

 

Je parlais surtout de, sur quoi avez vous basé l'aspect visuel.

Sur ce que possédais le Parc Impérial présent près du palais d'Imperator, lorsqu'il était encore en état.


 Le parc du Kaiser* ?

Oui. J'ai pu retrouver des brèves montrant des échantillons. Assez rare, mais cela a été possible.
Puis, j'ai couplé cela à quelques aménagements supplémentaires afin d'agrémenter le tout, et reconstituer un environnement bucolique. Je n'exclus donc pas que quelques notions de l'extérieur ont été reprises. L'hostilité et l’agressivité en moins.

 

Il y a une salle à l'ouest d'ici. A laquelle le public n'a pas accès.

En effet.






 

Parole d'Historien

 

Le parc du Kaiser était autrefois une réserve consacrée à la grandeur de l'Imperium. Lors du cataclysme qui nous conduit à la troisième ère, celui ci fut rayé de la carte comme la totalité du Secteur Cyrus (5)

 

Aujourd'hui, il n'existe plus aucune archive sur le sujet, si ce n'est quelques brèves y faisant mention. 

 

 

 Secret défense ou vous pouvez nous en expliciter le role ?
C'est tout simplement la salle de maintenance et de contrôle, où les générateurs et groupes électrogènes sont présents. Les variables de température, du climat, de la fontaine, les écrans de sécurité, ce genre de choses. Rien de bien bucolique là-bas. Il n'y a que des terminaux, des appareils ou des écrans avec des jauges et autres données techniques.

N'avez vous pas peur que cet univers recréé rappelle des souvenirs douloureux, notamment à certains expéditionnaires ?
J'avais conscience de ce risque, naturellement. Mais cela reste différent. Il y a eu des appréhensions, je le sais.  Mais j'ai dû passer outre cela. D'où également ma volonté de ne rien implanter de l'extérieur.
C'est un parc public et non une serre équipée, sécurisée et à accès limité.

 Y a t'il un projet de recréation d'un environnement exogène en cours de conception ?

Pas que je sache non. Je suis très peu portée sur la recherche ou la science, à titre personnel. Et mes fonctions actuelles ne me permettent pas de décider d'un tel projet. Je ne peux donc vous répondre de manière précise, car je ne le sais pas. 

 Pourquoi une fontaine ?
Parce que j'aime l'eau et que cela est très esthétique, élégant.
Le bruit de l'écoulement de l'eau peut être très apaisant. Et puis il y avait des fontaines aussi, dans ce fameux ancien Parc.

 Que savons nous du parc du Kaiser à l'heure d'aujourd'hui ?
 De ce que je sais, par les maigres résultats obtenus, c'est qu'il était présent en Secteur 5, à l'Ouest du Palais d'Imperator qui lui était l'édifice central et principal. Les Jardons étaient très surveillés, la présence policière était permanente. Et l'ensemble de la population n'y avait pas accès. Cela était réservés aux Nobles, dirigeants et les fonctionnaires importants.
 Question de sécurité logique. Le Jardin était plus urbain tout de même. Des édifices massifs, quelques fontaines. Peu de végétation. Des sculptures Impériales étaient présentes. Ethayel: Je ne me souviens que de cela, à part que la répression était forte. L'endroit apprécié.
Vous vous doutez bien qu'il a disparu en même temps que le Secteur 5, cela va de soi.

 


 

 Pour ma part je n'ai plus de question.
 Peut être avez vous quelque chose à ajouter ? 


 Oui une petite chose. J'ai souvenir, lors des entretiens libres menés à l'Ambassade sous mon mandat, lorsque je recevais les Citoyens afin de recueillir leurs idées ou projets. J'avais recueilli plusieurs fois des volontés similaires d'un lieu public où les habitants pourraient s'y retrouver.


Je me souviens que le Citoyen Djino Donnellys l'avait évoqué, la Citoyenne Mirmael. Et quelques autres encore. Ce projet qui n'était qu'une idée s'est vu boosté par ces demandes. Car il semblait déjà apporter un engouement certain. Et cela fut le cas lors de sa présentation.
 

Un Citoyen, Grout, a même pris la peine de procéder à un aménagement d'une petite parcelle du Parc, avec ses moyens. Au beau milieu des travaux d'aménagement. Ce fut touchant, car le projet attirait déjà. Je peux dore, en conclusion que je suis très satisfaite du résultat, et de l'engouement qu'il a suscité. Car de nombreux volontaires
 se sont proposés afin de participer au projet, comme je l'ai dit lors de son inauguration, lors de la dernière Honora.

 

 


 

Article par Oeclyde Ganicus Ereon

- Délégué Adjoint du DCN

Tableau Civique de l'année

« L'Empire brillera toujours sous Sa lumière
L'ordre et la foi ont toujours participé à Son élévation
Le Civisme fera toujours partie de Sa stabilité. »

 

- Dux Calypso Melicerte Warner

Elana Tobinski, l’artisane de la joie

Avez vous déjà remarqué ? Plus de 98% de la population humaine Dreadcastienne est caractérisée par une couleur de peau claire. Si vous n'aviez pas remarqué, je fais parti des deux pour-cent restant, arborant ma peau d'ébène à qui peut voir mon visage. 

D'un point de vue biologique, la couleur de peau est une adaptation génétique issue de la sélection naturelle. Sans rentrer dans la dissertation scientifique, il existe un pigment appelé la mélanine qui, selon son taux dans l'organisme, fournira à l’individu une résistant accrue ou non aux rayons UVs du soleil. Plus le taux de mélanine augmente, et plus la peau devient mât jusqu’à devenir sombre, noire pour les concentrations les plus hautes. 

Me direz vous, quel est le rapport entre la couleur de peau ébène, ma personne et le skiwi ? Elana Tobinski de matricule 63, gestionnaire de l'approvisionnement en eau de la cité jusqu'en l'an 130 AUC. On sait peu de chose à son sujet, mais les puristes sauront avant tout que Dame Tobinski est à l'origine d'un alcool nationalement connu, si bien exporté qu'il est le met favori de toutes les classes de la société moderne : Le skiwi. 

J'ai l'honneur de la compter parmi mes géniteurs, donnant à cet article une valeur presque sentimentale. Fort de ce que je savais déjà, j'ai taché de remonter la piste en focalisant mes recherches plutôt sur des faits que sur la personne. 

L'incident initiateur

C'est en 78 AUC, que l'un des ingénieurs chargé des canalisations d'eau de la ville provoqua un événement aussi marquant qu’éphémère, tel qu'il n'est pas inscrit dans les livres d'Histoire. Quelques jours auparavant, les sociétés pharmaceutiques de l'époque, notamment la compagnie "Pharma" avait réquisitionné -et payé- plusieurs cuves de stockage d'eau à l'administration local de gestion des eaux. En effet, la synthèse grandissante de molécule d'éthanol pure requérait des moyens de stockage grandissants. Suite à une mise à jour du système central, une maintenance des cuves du être effectué afin de veiller au bon fonctionnement du réseau de distribution. A la suite de cela, l'ensemble du contenu des cuves fut relâché réseau, et avec.. des mégalitres d'éthanol. 

L'ensemble du réseau d'eau fut atteint, et quelle fut la surprise des gens quand ils constatèrent que tirer de l'eau de leurs robinets rendaient joyeux. Il fallu une soirée entière pour régler le problème, et assainir les réseaux, mais grand bien cela fut, la ville se réveillait avec la pire gueule de bois qu'elle n'eut jamais connu. A la clé, des dizaines de milliers de crédits impériaux -en comptant l'inflation, on atteint plusieurs millions de crédits aujourd'hui- de dommages et de dégradations.

L'Empire avait souffert cette nuit là, mais il en ressortait un sentiment de satisfaction générale, comme si le moral de la population s'était rétabli. La ville connu alors un essor plus grand : Le prix de la réussite. 

 

C'est alors que vint l'idée de la création d'un alcool dit officiel. Autrefois, seuls subsistaient les alcools de contrebande, tous de mauvaise qualité, chers et difficilement trouvables. Elana Tobinski, consciente de l'effet catalyseur qu'eut cet événement fut donc l'initiatrice de ce projet. En découlera alors cet alcool aujourd'hui connu de tous. 

 

Comment fabrique t-on le skiwi aujourd'hui ? 

L'ensemble de la production de skiwi est aujourd'hui tenu par des laboratoires spécialisés dans la synthèse des différents alcools de la ville. Selon la façon dont ils sont traités, on obtient différents résultats. 

 

La première étape consiste en la création d'un substrat contenant essentiellement des dérivés de l'amidon (maltose principalement), des acides aminés issus de la transformation de protéines, des vitamines et des sels minéraux. 

 

A la suite, la solution est mélangée à de l'eau chaude pour transformer l'amidon en sucres fermentescibles -la fermentation est la transformation du sucre en éthanol dans un milieu sans air-. 
En privant la solution d'air, en l'enfermant sous vide, on procède à la fermentation, en y ajoutant plusieurs enzyme pour catalyser la réaction. Une fois ceci fait, on procède à une série de distillation successive dans le but de séparer l'eau et l'alcool. 

La dernière étape est la plus importante : Le vieillissement. On entend souvent parler d'un skiwi à 120 ans par exemple. Une fois l'alcool extrait, il est placé dans des cuves "à maturation". J'emplois le mot entre parenthèse car ce n'est pas vraiment le même concept qu'un maturateur classique. Mais quoi qu'il en soit, l'alcool est vieilli artificiellement, selon le panel de gout voulu. En fin de vieillissement, l'alcool est titré à 60 degrés -Ce qui veut dire pour un litre de skiwi, il y a 60 centilitres d'éthanol pur-

La distillerie fonctionne une fois par an, avec un décalage de deux ans pour prévoir les éventuelles pénuries. Ce qui veut dire qu'un skiwi consommé aujourd'hui, 254, datera de l'année 252. J'ai pris bien évidemment le temps de procéder à une dégustation sélective.. Le brasseur expose alors ses conseils pour une bonne dégustation "Le skiwi est un met délicat. Le boire avec des glaçons devrait être illégal, cela dénature les arômes, et enlève de la saveur. Pour voir si c'est un bon cru, posez votre nez sur la raie du verre, et prenez une grande inspiration. Si cela pique, ou vous fait pleurer, c'est que c'est un bon skiwi. Pour libérer les arômes, je vous conseille d'ajouter un pouce d'eau bien fraîche, le gout n'en sera que plus prononcer. Ah, et n'oubliez pas, c'est un alcool fort, à consommer dans un petit verre ! Bannissez la chope !"

Elana Tobinski, ID 63, restera ad vitam comme celle qui aura, non pas inventé, mais démocratiser une façon d'oublier les problèmes, de rendre les choses un peu plus folle.. mais passer ces excès, elle a permis la diffusion d'un met délicat, apprécier des connaisseurs, et présent partout. Derrière le vice, se cache une leçon de morale, celle qui dit qu'on ne doit pas se priver de tout, et qu'il faut savoir profiter des bonnes choses de la vie pour la voir découler naturellement. 

 

Prise en trop grande quantité, la logique, comme le skiwi, perd sa vertu bénéfique.



*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Article par Oeclyde Ganicus Ereon

- Délégué Adjoint du DCN

Centre d'holoréalité récréative

 

Réalité augmentée et fiction véritable

 

n cette soirée, nous voilà accueillis dans l'antre mystérieuse du CHR, ou pour les moins intimes, Le Centre d'Holoréalité Récréative, au 200 rue du Déanétique. L'entrée est sobre et la maîtresse des lieues nous invite à passer divers SAS de sécurité jusqu'à nous retrouver dans la salle qui nous verra basculer dans la fiction si palpable qu'elle flirte avec la réalité la plus crue. Mais avant de narrer notre expérience rocambolesque, il est bon de rappeler que le CHR propose des simulations dites par hologrammes tangibles, c'est à dire qu'une grille se modifie pour produire un décor palpable où l'utilisateur évoluera à son aise, seul ou accompagné. C'est ainsi un nouveau terrain de jeu qui s'offre à lui où les seules limites seront celles décidées par son esprit, lorsque lors de sa réservation, il lui faudra décrire le thème de la simulation qu'il souhaite effectuer.

Les simulations, dites ultra-réalistes, ne sont pas à prendre à la légère. En effet, il nous semble important de rappeler que dans cette salle, une arme se voit ainsi être aussi matérielle et létale qu'une arme réelle. Néanmoins, de nombreuses mesures de sécurité ont été codées afin de permettre au voyageur de s'amuser sans risquer de se blesser quelque soit le décor ou le thème choisi. Ainsi, par exemple, une partie de chasse contre des créatures exogènes donne à l'utilisateur une bonne dose d'adrénaline sans pour autant passer par la case "centre de clonage".

Mais place à l'action, lecteur, où il s'agit de découvrir ce que l'esprit farfelu de vos humbles serviteurs ont su imaginer pour aller défricher les obscures sentiers pour que vous puissiez mieux les appréhender par vous-même.

 

Tonnerre ! Mais c'est que les morts vivent par ici...

Du vent dans les cheveux, des éclairs striant le ciel. Au loin, un manoir fantomatique, que vous n'auriez guère choisi pour vos vacances mais qui pourtant invite immanquablement à la découverte. Bien... surtout parce que d'entrée de jeu, nous fûmes poursuivis par une horde d'humanoïdes désarticulés fraichement déterrés. Que le lecteur comprenne, entre la porte grinçante et les mâchoires de crânes décharnés claquant par anticipation de nous dévorer, le choix fut vite fait. 

 

Ce qui est poignant dans la simulation, c'est que dès que les frontières de la salle s'évanouissent, il y a comme une perte de la réalité concrète. Oui, vos cheveux sont bien caressés par le vent déchainé, oui, les chairs en putréfactions qui vous narguent, pendouillent sur les bras des morts jusqu'à vous en donner la nausée. Vous pouvez toucher cette porte qui grince, vous pouvez palper la moiteur étouffante de la pièce enténébrée. Loin d'être mal à l'aise, car l'utilisateur ne perd jamais de vue qu'il est là parce ce qu'il le souhaite, l'on se sent sans doute happé par l'intrigue et par l'action. Comme un film passionnant qu'on ne peut quitter du regard, avec le côté grisant de s'en savoir l'acteur.

Une fois sains et saufs dans le manoir, nous ne fûmes pas au bout de notre peine. Dès que la porte d’entrée se ferma, la pénombre s’installa puisque pas une lampe n’était là pour nous accueillir. En revanche, pour ajouter un côté lugubre à la scène, un petit bruit de balancier se faisait entendre, le seul son dans un silence presque pesant. Ajoutez à ceci quelque chose de mou et humide qui vient vous heurter en mouvement, le décor est tel qu’il intrigue autant qu’il effraie. D’ailleurs, lorsque la lumière fut, cette chose moite n’était autre qu’un cadavre pendu et éventré, de quoi vous retourner le ventre en moins de quelques secondes. Le macchabée ne tarda pas à s’animer et tendit les bras vers nous. Fichtre ! Les morts ont une fâcheuse tendance à vouloir nous attraper, ici ! Ni une, ni deux, nous nous éloignâmes du pendu un peu trop éveillé pour nous. 

Le troisième acte se joua dans le couloir menant à la cuisine. Il est d’ailleurs intéressant de faire une analogie avec le théâtre, tant le passage d’une scène à l’autre se fait avec des jeux d’ombres et de lumières. L’utilisateur est ainsi guidé tout au long de la simulation, et il devient le héros d’une histoire palpitante où il entre en interaction avec un univers fictif. Dans notre cas, nous étions désormais face à la porte éclairée, à une dizaine de mètres de celle-ci. Tout semblait normal et c’était bien le plus inquiétant. Enfin… Normal, pendant une très courte période. En effet, le son régulier d’un couperet s’abattant sur une planche se fit vite entendre. Dès lors, c’est l’imagination qui prit le relai l’espace de quelques secondes, des images de fins toutes plus sanguinolentes les unes que les autres défilaient car oui, un boucher dans un manoir où les morts vivent, ce n’est jamais bon signe. Tout amateur d’holo-films d’horreurs sera d’accord avec nous, il faut toujours fuir dans ces cas-là. 

Or, nous fîmes tout le contraire, peut-être captivés par ce nouveau tableau. Nous restions immobiles même lorsque le doux son de couperet se mua en tronçolame, même lorsqu’une ombre imposante s’approcha du pas de la porte et, même lorsque nous pûmes enfin voir ce boucher de nos propres yeux. C’était le genre de bonhomme à qui on n’aimerait pas avoir affaire tant sa carrure était impressionnante. Il portait un grand tablier en cuir et des gants qui étaient maculés de sang. Le plus perturbant était probablement sa tête qui était recouverte d’un masque de soudeur, si bien que nous étions incapables de voir les traits de son visage. C’est toujours pratique d’essayer de deviner à l’expression du visage si l’homme en face de vous est prêt ou non à bondir sur vous avec sa scie circulaire. Finalement, il nous invita à entrer dans la cuisine pour nous faire à manger. 

Comprenez bien qu’à cet instant très précis nous fûmes plus que décontenancés par la proposition et quelque part, tant mieux. Nous étions tellement certains qu’il serait notre pire cauchemar que nous n’avions pas imaginé un seul instant un tel retournement de situation. 

Mais le répit ne fut que de courte durée puisque le boucher était bien décidé à faire à manger, qu’on en veuille ou pas. Son mets de prédilection ? Les jeunes humaines. Nous préférâmes donc le laisser avant qu’il ne remarque qu’il avait davantage de viande à mettre dans sa marmite.

 

Que nos lecteurs calment leur ire face à notre couardise de l'instant, la préservation fut plus forte... Surtout lorsqu'il nous fallut reculer jusqu'à des étagères où trônaient des têtes alignées, aussi sages que mortes. Nous comprîmes que nous serions bientôt fricassés après décapitation lorsque nous louchâmes sur deux petits écriteaux où étaient fort finement gravés nos nomen. Les pas lourds du boucher se firent entendre dans notre dos, et notre stupeur se transforma alors en horreur véritable lorsque les têtes hurlèrent qu'il fallait nous tuer. C'est sur ce chant macabre que nous avons fui. 

Malheureusement, la fuite fut quelque peu perturbée par l'arrivée d'un gnoll massif, bavant et visiblement fort peu amène. L'animal de compagnie de notre hôte si distingué, à n'en point douter. La course se mua en survie et les quelques mètres qui nous séparaient de la porte d'entrée nous parûmes des distances éternelles. Nous n'étions plus journalistes, nous ne jouions plus véritablement, nous en étions à compter nos abattis et à sauver notre peau. Pas la peine de dire que le seuil de cette maison de toutes les horreurs fut franchi avec une rapidité éloquente, la porte vite refermée sur le museau du gnoll des Enfers. 

Notre souffle rauque fut alors interrompu par Elaneth et le décor, notre réalité d'un soir, disparut dans l'éther. Même s'il gît à jamais dans nos mémoires, cela est certain !

Et si tout ceci vous intrigue déjà alors vos serviteurs sont heureux de vous annoncer que bientôt, un second centre ouvrira ses portes, pour proposer des simulations de combat, avec la possibilité d'y faire assister moult spectateurs. Qui n'a point rêvé de se faire acclamer par une foule en délire n'est-ce pas ? Une foule belle et bien réelle cette fois-ci ?

Nous remercions vraiment Elaneth, d'une part pour son accueil soigné et d'autre part, plus encore, pour cette idée qu'elle parvint à concrétiser, afin de nous offrir une expérience unique et récréative. Elle pensa d'abord détente, mais du croquis est née la toile de maître : l'oeuvre technologique trace aujourd'hui voyage pour les sens, découverte pour l'esprit, d'autres ailleurs connus de vous seul. Nous vous invitons donc à venir vous ébattre sur ces sentiers dont nous vous laissons les clefs. Vous en sortirez avec la saveur onirique d'une autre réalité... 

 

Un article de Flide, pour le DCN

« Car l'informer est le nerf de la guerre, le Dreadcast Network offre l'information gratuitement, et en libre diffusion. 

 

Car son aura doit porter au delà des idéologies, nul ne saurait barrer la route à l'information, et à l'idéal impérial qu'elle dégage.

 

Nous vous remercions de votre passage ici. 
Le Dreadcast network est à l'écoute de vos remarques. 
»

 

Au nom de toute la rédaction 

Ad Majorem Imperatoris Gloriam

- 5/254.3

 

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